Comment prendre en compte l’hippodrome dans son pari ?

L'importance de l'hippodrome dans le paris hippique

Pour mettre toutes les chances de son côté au moment de réaliser un pari Turf, il ne suffit pas de se pencher uniquement sur les chevaux, leurs performances et leur forme du moment. De nombreux autres facteurs peuvent rentrer en compte. Parmi ceux-là : l’hippodrome dans lequel va se dérouler la course. Les chevaux ainsi que les jockeys ont des préférences selon les hippodromes et leurs performances vont donc probablement être ajustées par ces variables que sont le tracé ou le revêtement de la piste. S’il ne s’agit par de faire un inventaire complet et détaillé de tous les hippodromes du circuit, une prise d’informations minimale semble nécessaire concernant les plus célèbres, à l’image de Longchamp, Chantilly ou de La Teste de Buch, etc.

La particularité des pistes : l’exemple de la piste en sable fibré (PSF)

Depuis une quinzaine d’années se multiplient les pistes en sable fibré, ces dernières ayant le mérite de pouvoir être pratiquées quelles que soit les conditions climatiques. Les hippodromes de Pau, Deauville ou de Cagnes-sur-Mer en sont par exemple dotés. Ces revêtements confèrent une véritable singularité à la course, à laquelle vont s’adapter avec plus ou moins de facilité les jockeys et les chevaux ; il s’agit donc de se pencher sur un bref historique de ceux-ci en amont de la course. Il y a même certains types de chevaux qui s’avèrent tout particulièrement performant sur PSF, notamment ceux d’origine américaine, rodés à courir sur le Dirt.

Le dessin de la course

Selon les hippodromes, toutes les courses ne sont pas dessinées de la même manière. Dans ceux de Deauville, Maisons-Lafitte ou Chantilly par exemple, les courses sont tracées en ligne droite, ce qui n’a rien d’anodin pour les coureurs. En effet, si certains chevaux excellent sur les trajectoires rectilignes, d’autres ont des prédilections pour les lignes courbées. Là aussi donc, une petite étude préalable peut constituer une aide précieuse au moment de lancer ses paris.

L’état de la piste

Si nous avons vu que les pistes en sable fibré demeuraient insensibles aux variations atmosphériques, la plupart des pistes le sont, elles, bel et bien. Ce facteur est si décisif, que les organisateurs évaluent les pistes des hippodromes avant chaque course à l’aide d’un pénétromètre. Ces notes se répartissent de la manière suivante : entre 2,2 et 2,7, la piste est jugée comme légère voire très légère ; entre 2,8 et 3,2, la piste est considérée comme bonne ; entre 3,5 et 4,1, on la dit souple voire très souple ; de 4,2 à 4,5 on la définit comme collante ; entre 4,6 et 5 elle est dite lourde et enfin, au-delà de 5, elle sera qualifiée de très lourde.

Chaque parieur pourra donc obtenir un visu clair et précis des préférences d’un cheval en croisant ses performances passées avec les notes correspondantes de chaque course. Là réside peut-être l’un des indicateurs les plus précieux pour le parieur.

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