Cheval ferré ou non ferré – Quelle différence ?

L'influence du ferrage sur le résultat d'une course hippique

Si les listes des chevaux au départ des courses précisent toujours si un cheval courra ferré ou non, l’influence d’un tel facteur reste souvent bien obscur pour les néophytes. Or, on le dit et on le répète, c’est la prise en compte de tous les détails qui fait la différence entre les parieurs régulièrement victorieux et les autres. Dès lors, comment comprendre et prendre en compte ce paramètre ?

L’intérêt du déferrage

Le déferrage (le retrait de fers au cheval) constitue dans l’absolu un indéniable avantage pour le cheval. En effet, cette pratique lui confère un meilleur contact au sol, plus direct, de quoi lui procurer une meilleure exploitation du ressort de la piste et lui ajouter de l’amplitude à ses foulées. Certains chevaux gagnent ainsi jusqu’à 50 mètres à l’arrivé sur une course de 2500 mètres !

Alors pourquoi ne sont-ils pas tous déferrés ?

Au long terme, la pratique du déferrage altère les sabots d’un cheval, il s’agit donc d’y avoir recours avec parcimonie. C’est pour cela que les chevaux ne sont en général déferrés que lors des courses réputées où à l’enjeu décisif dans une saison. Il y a donc déjà là un très bon indice à prendre en compte pour les parieurs : si un cheval est déferré, c’est qu’il court avec de hautes ambitions !

Comment optimiser le paramètre ferrage / déferrage ?

Si le déferrage est bien souvent un gage de supériorité pour cheval sur une course, ce paramètre ne fait évidemment pas tout et il serait inopportun de se focaliser sur celui-ci.

Ceux qui décident du ferrage ou du non-ferrage sont les entraîneurs. Il arrive que ceux-ci, en toutes connaissances de cause, optent pour le maintien des fers aux sabots de leur étalon et ce, malgré l’importance de premier plan de la course. En effet, l’entraîneur a parfaitement pu constater que son cheval n’obtenait pas de résultats supérieurs sans les fers et a donc décidé logiquement de les garder afin de préserver les sabots de son coureur.

Le meilleur moyen d’appréhender la pertinence de ce facteur est donc de jeter un œil à l’historique du cheval. Attardez-vous sur les performances de celui-ci pour observer s’il y a des variations significatives de performances à constater selon qu’il ait été ferré ou non lors des courses précédentes.

Un autre astuce consiste à relever une information bien souvent donnée par les sites de paris Turf qui stipule : « déferré pour la première fois ». Si un entraîneur décide de déferrer un coureur qui ne l’avait jamais été par le passé, cela signifie qu’il est convaincu que cela peut améliorer ses performances. Cette information est donc plus riche en enseignements qu’un classique « déferré des 4 » concernant un cheval qui a l’habitude de courir sans ses 4 fers et dont aucune amélioration significative n’est à attendre.

Encore une fois, penchez-vous donc sur le passé du canasson pour déterminer si le paramètre du ferrage ou du non ferrage relève de l’anecdotique, ou d’une précieuse indication qui pourrait faire basculer le destin d’une course !