Paris Turf : la prise en compte des entraineurs

Un bon pari Turf est un pari qui laisse le moins de place possible au hasard, prenant en contrepartie en compte le plus possible de paramètres. Parmi ces paramètres, il y en a un qui demeure souvent négligé et injustement relégué au second plan : l’entraîneur. Si l’étude de celui-ci requiert en effet une bonne connaissance du monde des courses hippiques, il peut s’avérer un véritable atout au moment de lancer vos paris. En effet, l’impact sur la course de l’ensemble des actions d’un entraîneur effectuées au préalable de celle-ci n’est plus à prouver ; cela ne tient donc rien au hasard si les entraîneurs sont présentés à travers de nombreuses informations sur le tableau des partants.

Le véritable rôle de l’entraîneur

L’entraîneur a une réelle vocation de stratège dans l’écurie de chevaux qu’il a sous sa direction. C’est à lui qu’incombe la délicate tâche de la gestion des plannings de ses chevaux de course. Il établit leur programme d’entrainement en vue des courses auxquelles il décidera ou non de faire participer ses canassons. Il évalue également leurs niveaux afin d’être en mesure de fixer des objectifs cohérents aux jockeys qui seront choisis pour chevaucher.
Il gère par ailleurs les relations avec les propriétaires des chevaux et plus largement tous les aspects relatifs à ce qui s’apparente à une véritable gestion d’entreprise : administratif, gestion du personnel, etc. Il constitue donc la véritable pierre angulaire de tous les éléments qui gravitent autour d’un cheval dans la perspective d’obtenir de lui les meilleurs résultats possibles. Une responsabilité qui n’échoie pas à n’importe quel passionné puisque pour exercer le métier d’entraîneur de cheval de course, il est impératif de détenir une licence validée auprès du SECF pour les entraîneurs de trot ou de France Galop pour ceux se destinant aux courses de galop.

Comprendre les intérêts d’un entraîneur

Saisir les enjeux d’un entraîneur autour d’une course est un atout considérable au moment d’effectuer ses paris. Il faut être capable de comprendre par exemple que, contrairement à vous, une sixième place peut s’avérer un très bon placement pour un entraîneur. En effet, selon les systèmes de répartition des gains lors des courses, des places qui ne figurent pas parmi les premières pourraient suffire à couvrir les différents frais occasionnés par un cheval : pension, soins vétérinaires, frais de déplacement, salaire du personnel, etc. Une addition que l’on chiffre en moyenne entre 1200 et 2500 par mois.
Il ne faut pas oublier que l’entraîneur est un gestionnaire, penchez-vous donc sur la répartition des gains avant une course pour essayer d’en déceler ses objectifs. Si au trot, par exemple, les 7 premiers arrivées se répartissent les gains, seuls 5 sont récompensés au galop, mais en contrepartie, il n’y a que les entraîneurs de galop qui sont indemnisés de leurs frais de déplacement. Autant d’éléments qui permettent de mieux saisir les attentes des entraîneurs suivis au fil des courses et ainsi de peaufiner ses paris avec toujours plus de précision.